En France, la réglementation ATEX et le Code du travail imposent à l’employeur de maîtriser le risque d’explosion et de protéger les salariés exposés, y compris ceux qui travaillent seuls. Cette page explique vos principales obligations et montre comment le Motorola R7 ATEX s’intègre dans une politique de prévention conforme.
La réglementation dite ATEX repose sur deux directives européennes : l’une pour les équipements (2014/34/UE) et l’autre pour la protection des travailleurs (1999/92/CE, dite ATEX 137). Cette dernière impose aux employeurs d’évaluer le risque d’explosion, de classer les emplacements en zones et de définir des mesures de prévention adaptées.
En France, ces exigences sont reprises dans le Code du travail. Les chefs d’établissement doivent maîtriser le risque d’explosion comme n’importe quel autre risque professionnel et élaborer un document relatif à la protection contre les explosions (DRPCE) qui identifie les dangers, évalue les risques et décrit les mesures de prévention retenues.
Les emplacements sont subdivisés en zones (0, 1, 2 pour les gaz, 20, 21, 22 pour les poussières) en fonction de la probabilité de présence d’une atmosphère explosive. Chaque zone implique un niveau d’exigence minimal pour les équipements utilisés, notamment les moyens de communication que les salariés portent sur eux.
Un portatif non certifié ou inadapté au zonage peut devenir une source d’ignition. C’est la raison pour laquelle l’usage de radios certifiées ATEX comme le Motorola R7 ATEX est exigé dans de nombreux sites industriels.
Au-delà du risque d’explosion, l’employeur doit aussi assurer la sécurité des travailleurs qui interviennent seuls dans des zones dangereuses. La doctrine de prévention française considère que certaines tâches ne doivent pas être réalisées en isolement, et que, lorsque cela reste nécessaire, des moyens d’alerte et de localisation doivent être prévus pour permettre des secours rapides.
C’est dans ce contexte que les dispositifs de protection du travailleur isolé (PTI) et les dispositifs d’alarme pour travailleur isolé (DATI) se sont imposés comme solutions de référence pour détecter une chute, un malaise ou une absence de mouvement et déclencher une alerte vers un poste de surveillance.
Le Motorola R7 ATEX n’est pas seulement un portatif certifié ATEX. C’est un maillon de votre dispositif de prévention, conçu pour renforcer la protection du travailleur isolé et fiabiliser la chaîne d’alerte, de la détection de l’incident jusqu’à l’intervention des secours.
Concrètement, que doit faire une direction de site industriel pour être en règle et protéger ses équipes en zones ATEX, y compris lorsqu’elles travaillent seules dans ces zones sensibles ?
Vous devez identifier les situations susceptibles de générer une atmosphère explosive, définir le périmètre des zones ATEX (0, 1, 2, 20, 21, 22) et consigner ces informations dans le DRPCE.
Cette étape conditionne le choix des équipements, des procédures et des moyens de communication autorisés dans chaque zone.
Les appareils électriques ou électroniques utilisés en zones ATEX doivent être certifiés pour le niveau de risque concerné (groupe de gaz, catégorie, classe de température, indice de protection).
Pour les moyens de communication portatifs, cela implique de privilégier des radios ATEX dont la conception empêche qu’elles deviennent une source d’inflammation, même en cas de défaut interne.
Lorsqu’un opérateur intervient seul dans une zone à risque, vous devez garantir qu’il peut alerter en cas de difficulté et qu’il sera rapidement localisé pour être secouru. Cette protection repose sur un ensemble cohérent : analyse des postes, procédures d’organisation, dispositifs PTI/DATI et moyens de communication adaptés.
Une alerte ne sert à rien si elle n’est pas reçue, comprise et traitée. Il vous appartient de définir qui reçoit les alarmes, comment elles sont priorisées par rapport aux communications de routine et quels délais d’intervention sont visés.
L’architecture radio doit être configurée en conséquence, avec des fonctions d’urgence dédiées.
Les autorités vigilent particulièrement sur la traçabilité des mesures prises (DRPCE, comptes rendus d’essais, fiches de consignes) et sur la formation des équipes à l’usage des équipements ATEX.
L’employeur doit également actualiser ces dispositions lors de toute modification significative du procédé, des installations ou de l’organisation des postes.
Un opérateur réalise une ronde en zone 1, équipé d’un Motorola R7 ATEX configuré avec les fonctions PTI et la géolocalisation activées. Il progresse seul dans une zone peu fréquentée, à proximité d’installations classées ATEX.
Un portatif, même performant, ne suffit pas à lui seul à garantir la conformité.
Ce qui fait la différence, c’est l’adéquation entre vos risques, vos procédures et la configuration concrète de vos équipements.
Wavensys s’appuie sur votre DRPCE et vos études de risques pour définir, avec vous, les zones où le Motorola R7 ATEX doit être déployé, les profils d’utilisateurs concernés et les scénarios de PTI/DATI pertinents.
Nous configurons les fonctions PTI, les seuils d’alerte, les priorités d’appels et les scénarios d’acheminement des alarmes en cohérence avec vos plans d’opération interne et vos consignes de sécurité.
Lorsque c’est nécessaire, le Motorola R7 ATEX peut être intégré à des solutions de dispatching, de supervision ou de géolocalisation existantes, pour centraliser les alarmes, les communications et la position des équipes.
Wavensys peut former vos équipes à l’utilisation du Motorola R7 ATEX en zones ATEX, aux procédures d’urgence et aux bonnes pratiques de maintenance, et vous accompagner dans la vérification régulière du bon fonctionnement des dispositifs PTI/DATI.
Vous envisagez de renouveler vos portatifs ATEX ou de déployer un nouveau réseau ? Nos équipes vous accompagnent.
Copyright © 2024 Groupe Wavensys. Création Agence Peach. Communication Dévelop & Vous
